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Sabah Blog

13 juin 2008

Bonjour

eauenmouvrobinet

Merci...


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13 juin 2008

la Linguistique

La linguistique est l'étude du langage humain. Elle se distingue donc en cela de la grammaire qui, elle, est la description du fonctionnement d'une langue donnée. La linguistique a pour but d'aller au delà de cela ; elle est apparue au XVIIe siècle et est due à un rejet de l'idée de l'époque selon laquelle la grammaire latine était la science du langage par excellence Un linguiste est donc une personne qui étudie les mécanismes du langage. Au sens large, la linguistique englobe toutes les sciences du langage. Dans un sens plus restreint, la linguistique s'oppose à la grammaire dite traditionnelle.

En plus


13 juin 2008

les figures de styles

Acrostiche
Un acrostiche est un poème ou une strophe dont les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un nom ou un mot clé du poème.
Exemples :

Vénérable océan littéraire,
Idole du peuple, exilé tonitruant,
Chantre sublime de la poésie nouvelle,
Témoin et orateur de la révolution,
Odes, épopées et romans pour unique régiment.
Romancier de l'histoire, républicain renommé,
Héros mythique, phare de l'opposition,
Universel poète engagé, ami des opprimés,
Guidant vers la lumière de la liberté ;
Oeuvrant éternellement contre l'oppression.

Victor Hugo

Chiasme
Le chiasme est une figure fondée sur la symétrie que l'on représente sous la forme A B B A.

Exemples :
Vous êtes aujourd'hui ce qu'autrefois je fus. (Corneille, Le Cid)
Il fait manger pour vivre et non pas vivre pour
manger.


13 juin 2008

Registre de langue

Un registre de langue, ou niveau de langue, ou encore style, est l'utilisation sélective mais cohérente d'un langage afin d'adapter l'expression à un auditoire particulier. Certains choix, notamment lexicaux et syntaxiques, un ton et une plus ou moins grande liberté par rapport aux règles de cette langue permettent d'ajuster la communication à une situation d’énonciation donnée: on s’exprime de façon différente selon qu’on s’adresse à un familier, à un inconnu, à un enfant, à un supérieur hiérarchique, et selon son âge, son milieu social, son niveau culturel.
Autrement dit, on ne parle pas toujours de la même façon et on adapte sa manière de s'exprimer aux circonstances. Cette adaptation se réalise avec plus ou moins de souplesse et de succès selon l'âge, l'expérience, l'instruction, le niveau professionnel et la diversité des milieux dans lesquels on évolue.
Il existe une gradation descendante entre les trois principaux registres de langue :

  1. Registre soutenu
  2. Registre courant
  3. Registre familier

Par ailleurs, certains choix, inacceptables à l’écrit, peuvent être tolérés à l’oral.

1. Parmi ces pays de la Caraïbe lequel n’a pas de créole :
La Martinique
La Barbade
La Guadeloupe
Sainte-Lucie
La Dominique

2. La langue créole est parlée dans le monde par :
5 millions de locuteurs
10 millions de locuteurs
15 millions de locuteurs
20 millions de locuteurs
25 millions de locuteurs

3. Laquelle de ces propositions est fausse ?
Il existe des créoles à base lexicale espagnole
Il existe des créoles à base lexicale anglaise
Il existe des créoles à base lexicale française
Il existe des créoles à base lexicale portugaise
Il existe des créoles à base lexicale italienne


13 juin 2008

Courant philosophique du XXe siècle

qui affirme que l'homme est libre, qu'il n'est pas déterminé. C'est ce qu'il fait, ce qu'il choisit, qui le fait devenir ce qu'il est. (L'existentialisme dit que Dieu et la nature humaine sont des concepts inexistants.) L'homme doit trouver en lui ses propres valeurs et il doit décider par lui-même les actes qu'il commettra. Cela veut dire que cette conception est la prise de conscience que l'homme doit prendre sur lui-même ses valeurs et son existence.

Dans un ouvrage, Sartre affirme notamment : L'existentialisme athée, qu'il représente, est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept... cet être, c'est l'homme. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence?
«Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce qui se projette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur; rien n'existe préalablement à ce projet; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être.»(Sartre, 1946, p.29-30)
«L'existence précède l'essence» (Sartre, 1946,p.29), par cette formule Sartre exprime sa conviction fondamentale «que l'humain est libre».(Sartre, 1946, p.30).

L'être humain est un projet qui se fait peu à peu. En conséquence, il se définit par l'ensemble des ses actes. En résumé, l'individu est ce qu'il fait. Ce qui signifie que l'homme existe en premier, après se rencontree par la suite surgit dans le monde et en dernier il se définit.

L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. (...)

L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme... L'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir.

(...) Si vraiment l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est. Ainsi la première démarche de l'existentialisme est de mettre tout homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. Et quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes. Choisir d'être ceci ou cela, c'est affirmer en même temps la valeur de ce que nous choisissons, car nous ne pouvons jamais choisir le mal; ce que nous choisissons c'est toujours le bien et rien ne peut être bon pour nous sans l'être pour tous." J.-P. Sartre, L'existentialisme est un humanisme, p. 21 à 24, Ed. Nagel

L'identité de la personne

L'être humain invente ses propes valeurs, c'est lui qui les détermine. C'est par sa conscience que l'être humain donne un sens à sa vie en créant ses valeurs. Parce qu'au départ l'être humain ne possède aucune identité, valeur. En posant des actes qui le constituent et rendent son existence signifiante. (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.567)

La liberté - L'être humain

Si on posait cette question à Sartre «qu'est-ce que l'être humain», il répondrait «j'existe comme conscience de soi (pour soi) en tant que liberté». (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.567) Puisqu'il n'y a pas de nature humaine qui définirait tous les humains et puisque Dieu n'existe pas, « l'homme est condamné à être libre ». (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.567) La liberté est le pouvoir de la conscience de « néantiser » (encyclopédie Grolier, 1979, p.447), c'est à dire d'annihiler les divers déterminismes dont elle peut être l'objet. Cette liberté, qui constitue l'être de l'homme, se manifeste dans tous les actes qu'il pose. L'individu ne peut qu'être libre.

En résumé, la liberté est le pouvoir que détient la conscience de se soustraire à la chaîne des causes et d'échapper aux déterminations naturelles.

Élément critique

Être le sujet de sa propre existence comme le propose l'existentialisme sartrienne il ne faudra dorénavant plus utiliser des alibis comme «je ne suis pas doué pour faire cela, mon environnement social m'a conditionné à être ceci»
Selon moi ce serait très difficile à atteindre.
Néanmoins, il faudrait beaucoup de courage et de persévérance pour bâtir, construire sa vie, comme l'affirme l'existentialisme sartrienne. La raison est qu'on ne pourrait plus blâmer la société, notre environnement, ce serait de notre faute parce que nous sommes libres d'agir comme bon nous semble.
Cependant, grâce a cette «liberté imaginaire» que nous possédons, elle «nous permet de masquer notre paresse, notre impuissance, nos faiblesses, nos incapacités.

Voici les principaux principaux concepts de la philosophie de Sartre
- la liberé,
- la distinction entre l'essence et l'existence,
- l'engagement et la responsabilité,
- la mauvaise foi,
- les rapports avec les autres,
- l'identité de la personne,
- la conception de l'histoire,
- la conscience et l'intentionnalité

Historique de l'existentialisme

L'existentialisme est un mouvement philosophique qui prend l'existence comme centre de réflexion.
Soren Kierkegaard fut le premier penseur à affirmer le primat de l'exitence. Il est né en 1812 et mourut 1855. Il était d'origine Danois Philosophe et théologien, Soren Kierkegaard fut le premier à mettre en scène l'existence subjective de l'homme au prise avec la «problématiques de la foi, de l'angoisse et du désespoir».
Pour ceci il est le père de l'existentialisme.
Par la suite, ce courant philosophique a rassemblé plusieurs penseurs. Une des figures les plus prestigieuses de la deuxième moitié du XXe fut Jean-Paul Sartre. Il est né à Paris en 1905 et mourut en 1980. L'existentialisme a connu «retentissement considérable durant les années d'après-guerres». (Rowell Vincent, p 231). Jean-Paul Sartre a élaboré une philosophie de l'être humain où la notion de liberté et de responsabilité jouent un rôle central. La montée nazisme et l'occupation de la France par les Allemands causent, à Sartre, une grande désillusion. Mais cette déception n'est pas une démission. Il cherche à revoir les pensées de Marx et de Freud en accordant une place centrale à liberté humaine.
Les racines de la réflexion de Sartre sont d'influences complexes et souvent contradictoires. Tout d'abord celle de la philosophie allemande: il faut mentionner ici Hegel, de Marx (théorie du travail humain et de l'histoire), Husserl et Heidegger pour sa notion de Dasein, d'être-dans-le-monde. Tous ces éléments influençaient Sartre. Cependant Sartre hérite également de la philosophie de Descartes. Finalement, il faut mentionner aussi que l'influence du philosophe danois Sören Kierkegaard.

Débat nature / culture

Selon l'existentialisme athée, on serait des êtres ni de culture et ni de nature. Sartre dit que les sciences, comme la sociologie, la psychologie, la biologie, etc., ne reflète pas bien l'être humain. Ce qu'il veut dire, ils définissent l'individu comme «être social» (Rowell, Vincent, p.234), comme «organisme conditionné par l'environnement». (Rowell, Vincent, p.234). Toujours selon Sartre, il n'y aurait pas de nature humaine. La raison est que «l'existant ne peut être défini» (Rowell, Vincent, p.234), car , Satre affirme: «il n'est d'abord rien» (Ld.1996. p. 29) Ce que je veux dire c'est que l'être humain naît comme être de culture, par la suite il retrouve la liberté en prennant conscience.
Finalement, il est ni un être de culture et ni un être déterminer.

Sommes-nous vraiment libres?

"L'existentialisme nous jette devant le mystère de l'existence humaine".
Cette conception apparaît véritablement au XIXe siècle et se consolide par la suite durant toute l'époque contemporaine.
L'existentialisme est un mouvement philosophique qui prend l'existence comme centre de réflexion. «Je pense donc je suis» (Sartre,1946,p57) est le fondement de la conception philosophique existentialisme. Autrement dit, «chacun connaît sa propre vérité» (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.560) Cette même philosophie affirme que l'homme est libre, qu'il n'est pas déterminé. C'est ce qu'il fait, ce qu'il choisit, qui le fait devenir ce qu'il est. L'existentialisme dit que Dieu et la nature humaine sont des «concepts inexistants». (Sartre,1946,p57) L'homme doit trouver en lui ses propres valeurs et il doit décider par lui-même les actes qu'il commettra. Cela veut dire que cette conception est la prise de conscience que l'homme doit prendre sur lui-même ses valeurs et son existence. «La raison doit avouer son impuissance devant la liberté, l'absurdité, la solitude, la mort, l'échec, l'amour, le souci quotidien ou l'aliénation».( encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.560) Cette conception philosophique révèle ce drame dans lequel «l'homme est jeté» (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.564) et pour lequel il «cherche une signification» (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.563).
Malgré ses thèmes, cette conception ne mène pas du tout au pessimisme. Cest à dire, l'homme est seul, certe ,mais il a «sa liberté grâce à laquelle il fait son histoire et celle d'autrui».
En bref, puisqu'il n'y a pas de nature humaine qui définirait tous les humains et puisque Dieu n'existe pas, «l'homme est condamné à être libre» (Sartre) La liberté est le pouvoir de la conscience de «néantiser», c'est à dire d'annihiler les divers déterminismes dont elle peut être l'objet. Cette liberté, qui constitue l'être, se manifeste dans tous les actes qu'il pose. Selon Sartre «l'individu ne peut qu'être libre». L'être humain est pleinement responsable des ses actes. L'individu ne peut justifier d'être ceci ou cela en invoquant des causes.
Si je poursuis l'analyse à l'aide d'une illustration concrète, prenons l'exemple d'un cycliste. Le cycliste est libre de faire de la compétition ou pas n'en faire, lui seul décide. Il est libre de continuer ou d'arrêter la pratique de son sport. Il est libre de s'entraîner ou ne pas s'entraîner. Le cycliste est libre de tous les actes qu'il pose dans son sport comme ailleurs. Il est responsable de son succès comme ses échecs.


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13 juin 2008

Existentialisme

Sartre et l’existentialisme

1.      Introduction

Sartre est un écrivain, un philosophe et un critique du 20e siècle. Sa forte personnalité en fait un homme à part dans le monde littéraire. C’est la figure type de l’intellectuel engagé. En effet, de son engagement dans la résistance en 41 jusqu’à sa mort, il n’a cessé de défendre avec ferveur les causes qu’il croyait justes. Sartre a toujours refusé les honneurs, notamment les plus prestigieux. Il a refusé la Légion d’honneur (la plus haute décoration honorifique française) en 45 et le prix Nobel en 64. Ces honneurs auraient, selon lui, entraver ses libertés en faisant de l’écrivain une institution. Sa mort (en 80) a provoqué une émotion considérable dans le monde entier. 50.000 personnes sont descendues dans les rues de Paris pour lui rendre un ultime hommage.

2.      Présentation de l’existentialisme

Le texte fondamental de la philosophie de Sartre est « l’Etre et le néant ». On y retrouve le célèbre principe de Sartre selon lequel «l'existence précède l'essence». Cela signifie simplement que la personnalité d'un individu (son essence) ne tient pas à une sorte de destin mais que, au contraire, l'homme naît libre et responsable, et il se définit à chaque instant par ses actes. L'existentialisme, tout en étant une réflexion sur la nature humaine, aboutit donc à la nécessité de s'engager dans des actions concrètes. C'est là le sens de la liberté : elle consiste à choisir entre plusieurs possibilités et à en assumer les conséquences. C'est la raison pour laquelle Sartre lui-même, de son vivant, s'est battu pour des causes politiques et sociales.

3.      Etude du texte « L’existentialisme est un humanisme »

Sartre a écrit ce livre, sorte de condenser des thèses présentées dans L'Etre et le néant, pour répondre aux critiques que l'on adressait à la philosophie existentialiste.

Les uns disaient :

-         qu'elle plongeait les hommes dans le désespoir car elle enlevait tout sens au monde et à l'existence individuelle.

Les autres disaient :

-         qu'en niant Dieu et les valeurs supérieures, elle conduisait à l'immoralité et à l'anarchie.

Sartre lui, montre qu'il n'en est rien. L'existentialisme met avant tout l'accent sur la liberté humaine. Il ne dit pas que la vie n'a pas de sens, mais que l'individu seul peut lui en donner un. Ainsi, l'homme n'est plus soumis à des normes qui viennent de l'extérieur. Il peut s'inventer librement, en laissant les choix que la vie lui propose à chaque instant.

4. existentialisme

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l'existentialisme Courant philosophique du XXe siècle qui affirme que l'homme est libre, qu'il n'est pas déterminé. C'est ce qu'il fait, ce qu'il choisit, qui le fait devenir ce qu'il est. (L'existentialisme dit que Dieu et la nature humaine sont des concepts inexistants.) L'homme doit trouver en lui ses propres valeurs et il doit décider par lui-même les actes qu'il commettra. Cela veut dire que cette conception est la prise de conscience que l'homme doit prendre sur lui-même ses valeurs et son existence. Dans un ouvrage, Sartre affirme notamment : L'existentialisme athée, qu'il représente, est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept... cet être, c'est l'homme. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence? «Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à-dire que l'homme est d'abord ce qui se projette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. L'homme est d'abord un projet qui se vit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur; rien n'existe préalablement à ce projet; rien n'est au ciel intelligible, et l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être.»(Sartre, 1946, p.29-30) «L'existence précède l'essence» (Sartre, 1946,p.29), par cette formule Sartre exprime sa conviction fondamentale «que l'humain est libre».(Sartre, 1946, p.30). L'être humain est un projet qui se fait peu à peu. En conséquence, il se définit par l'ensemble des ses actes. En résumé, l'individu est ce qu'il fait. Ce qui signifie que l'homme existe en premier, après se rencontree par la suite surgit dans le monde et en dernier il se définit. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. (...) L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. Tel est le premier principe de l'existentialisme... L'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui est conscient de se projeter dans l'avenir. (...) Si vraiment l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est. Ainsi la première démarche de l'existentialisme est de mettre tout homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. Et quand nous disons que l'homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l'homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu'il est responsable de tous les hommes. Choisir d'être ceci ou cela, c'est affirmer en même temps la valeur de ce que nous choisissons, car nous ne pouvons jamais choisir le mal; ce que nous choisissons c'est toujours le bien et rien ne peut être bon pour nous sans l'être pour tous." J.-P. Sartre, L'existentialisme est un humanisme, p. 21 à 24, Ed. Nagel L'identité de la personne L'être humain invente ses propes valeurs, c'est lui qui les détermine. C'est par sa conscience que l'être humain donne un sens à sa vie en créant ses valeurs. Parce qu'au départ l'être humain ne possède aucune identité, valeur. En posant des actes qui le constituent et rendent son existence signifiante. (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.567) La liberté - L'être humain Si on posait cette question à Sartre «qu'est-ce que l'être humain», il répondrait «j'existe comme conscience de soi (pour soi) en tant que liberté». (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.567) Puisqu'il n'y a pas de nature humaine qui définirait tous les humains et puisque Dieu n'existe pas, « l'homme est condamné à être libre ». (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.567) La liberté est le pouvoir de la conscience de « néantiser » (encyclopédie Grolier, 1979, p.447), c'est à dire d'annihiler les divers déterminismes dont elle peut être l'objet. Cette liberté, qui constitue l'être de l'homme, se manifeste dans tous les actes qu'il pose. L'individu ne peut qu'être libre. En résumé, la liberté est le pouvoir que détient la conscience de se soustraire à la chaîne des causes et d'échapper aux déterminations naturelles. Élément critique Être le sujet de sa propre existence comme le propose l'existentialisme sartrienne il ne faudra dorénavant plus utiliser des alibis comme «je ne suis pas doué pour faire cela, mon environnement social m'a conditionné à être ceci» Selon moi ce serait très difficile à atteindre. Néanmoins, il faudrait beaucoup de courage et de persévérance pour bâtir, construire sa vie, comme l'affirme l'existentialisme sartrienne. La raison est qu'on ne pourrait plus blâmer la société, notre environnement, ce serait de notre faute parce que nous sommes libres d'agir comme bon nous semble. Cependant, grâce a cette «liberté imaginaire» que nous possédons, elle «nous permet de masquer notre paresse, notre impuissance, nos faiblesses, nos incapacités. Voici les principaux principaux concepts de la philosophie de Sartre - la liberé, - la distinction entre l'essence et l'existence, - l'engagement et la responsabilité, - la mauvaise foi, - les rapports avec les autres, - l'identité de la personne, - la conception de l'histoire, - la conscience et l'intentionnalité Historique de l'existentialisme L'existentialisme est un mouvement philosophique qui prend l'existence comme centre de réflexion. Soren Kierkegaard fut le premier penseur à affirmer le primat de l'exitence. Il est né en 1812 et mourut 1855. Il était d'origine Danois Philosophe et théologien, Soren Kierkegaard fut le premier à mettre en scène l'existence subjective de l'homme au prise avec la «problématiques de la foi, de l'angoisse et du désespoir». Pour ceci il est le père de l'existentialisme. Par la suite, ce courant philosophique a rassemblé plusieurs penseurs. Une des figures les plus prestigieuses de la deuxième moitié du XXe fut Jean-Paul Sartre. Il est né à Paris en 1905 et mourut en 1980. L'existentialisme a connu «retentissement considérable durant les années d'après-guerres». (Rowell Vincent, p 231). Jean-Paul Sartre a élaboré une philosophie de l'être humain où la notion de liberté et de responsabilité jouent un rôle central. La montée nazisme et l'occupation de la France par les Allemands causent, à Sartre, une grande désillusion. Mais cette déception n'est pas une démission. Il cherche à revoir les pensées de Marx et de Freud en accordant une place centrale à liberté humaine. Les racines de la réflexion de Sartre sont d'influences complexes et souvent contradictoires. Tout d'abord celle de la philosophie allemande: il faut mentionner ici Hegel, de Marx (théorie du travail humain et de l'histoire), Husserl et Heidegger pour sa notion de Dasein, d'être-dans-le-monde. Tous ces éléments influençaient Sartre. Cependant Sartre hérite également de la philosophie de Descartes. Finalement, il faut mentionner aussi que l'influence du philosophe danois Sören Kierkegaard. débat nature / culture Selon l'existentialisme athée, on serait des êtres ni de culture et ni de nature. Sartre dit que les sciences, comme la sociologie, la psychologie, la biologie, etc., ne reflète pas bien l'être humain. Ce qu'il veut dire, ils définissent l'individu comme «être social» (Rowell, Vincent, p.234), comme «organisme conditionné par l'environnement». (Rowell, Vincent, p.234). Toujours selon Sartre, il n'y aurait pas de nature humaine. La raison est que «l'existant ne peut être défini» (Rowell, Vincent, p.234), car , Satre affirme: «il n'est d'abord rien» (Ld.1996. p. 29) Ce que je veux dire c'est que l'être humain naît comme être de culture, par la suite il retrouve la liberté en prennant conscience. Finalement, il est ni un être de culture et ni un être déterminer. Sommes-nous vraiment libres? "L'existentialisme nous jette devant le mystère de l'existence humaine". Cette conception apparaît véritablement au XIXe siècle et se consolide par la suite durant toute l'époque contemporaine. L'existentialisme est un mouvement philosophique qui prend l'existence comme centre de réflexion. «Je pense donc je suis» (Sartre,1946,p57) est le fondement de la conception philosophique existentialisme. Autrement dit, «chacun connaît sa propre vérité» (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.560) Cette même philosophie affirme que l'homme est libre, qu'il n'est pas déterminé. C'est ce qu'il fait, ce qu'il choisit, qui le fait devenir ce qu'il est. L'existentialisme dit que Dieu et la nature humaine sont des «concepts inexistants». (Sartre,1946,p57) L'homme doit trouver en lui ses propres valeurs et il doit décider par lui-même les actes qu'il commettra. Cela veut dire que cette conception est la prise de conscience que l'homme doit prendre sur lui-même ses valeurs et son existence. «La raison doit avouer son impuissance devant la liberté, l'absurdité, la solitude, la mort, l'échec, l'amour, le souci quotidien ou l'aliénation».( encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.560) Cette conception philosophique révèle ce drame dans lequel «l'homme est jeté» (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.564) et pour lequel il «cherche une signification» (encyclopédie de la jeunesse, 1979, p.563). Malgré ses thèmes, cette conception ne mène pas du tout au pessimisme. Cest à dire, l'homme est seul, certe ,mais il a «sa liberté grâce à laquelle il fait son histoire et celle d'autrui». En bref, puisqu'il n'y a pas de nature humaine qui définirait tous les humains et puisque Dieu n'existe pas, «l'homme est condamné à être libre» (Sartre) La liberté est le pouvoir de la conscience de «néantiser», c'est à dire d'annihiler les divers déterminismes dont elle peut être l'objet. Cette liberté, qui constitue l'être, se manifeste dans tous les actes qu'il pose. Selon Sartre «l'individu ne peut qu'être libre». L'être humain est pleinement responsable des ses actes. L'individu ne peut justifier d'être ceci ou cela en invoquant des causes. Si je poursuis l'analyse à l'aide d'une illustration concrète, prenons l'exemple d'un cycliste. Le cycliste est libre de faire de la compétition ou pas n'en faire, lui seul décide. Il est libre de continuer ou d'arrêter la pratique de son sport. Il est libre de s'entraîner ou ne pas s'entraîner. Le cycliste est libre de tous les actes qu'il pose dans son sport comme ailleurs. Il est responsable de son succès comme ses échecs.


13 juin 2008

Provérbe et Citation

Proverbe turc Il y a un temps pour chaque affaire. Une main toute seule ne fait pas de bruit. Qui tombe n'a pas d'amis. Trébuchez seulement et regardez. Bois et mange avec ton ami, mais n'aie point d'affaires avec lui. Qu'importe que la cheminée soit de travers, si la fumée est droite. Si tu n'est pas riche pourquoi tant de toilette. Le café doit être noir comme l'enfer, fort comme la mort et doux comme l'amour. Tends la main à qui tombe, Dieu te la tendra aussi. Les nuits sont enceintes et nul ne connaît le jour qui naîtra. Mille amis n'est pas trop, un ennemi, c'est beaucoup. anglais A attendre que l'herbe pousse, le boeuf meurt de faim. A colleter un gueux, on devient pouilleux. A demande insolente, réponse tranchante. A la pondeuse d'être couveuse. A mal désespéré, remède héroique. A porter ses amis, nul ne devient bossu. Affaire bien enfilée, est a demi terminé. Autant manger le diable, que de boire son bouillon. Avant de bien connaître un homme, il faut avoir mangé une livre de sel avec lui. italien Celui qui parle sème ; celui qui se tait mûrit. De la qualité, naît la satiété. Qui veut chapitrer le prochain, fasse d'abord son examen. Prétendre réunir l'eau et le feu, c'est vouloir au moins la perte de l'un deux. Le ventre plein fait la tête vide. En eau troublée, on ne peut se mirer. Epouse mouillée, épouse comblée Pour avoir de l'eau claire, il n'est que d'aller à la source. Qui femme prend liberté vend. L'eau éloignée, n'éteins pas le feu qui nous menace.

13 juin 2008

Art

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12 juin 2008

L’éditorial, Geôlier de la parole de presse

Par Hammoud El Zeloukh

L’éditorial est l’article de presse auquel il est communément conféré le rôle d’exprimer l’orientation générale du journal dans lequel il apparaît. La première fonction qui lui serait reconnue et au premier chef par son instance énonciatrice déclarée (le journal en tant qu’institution) est donc de manifester les principes qui fondent l’activité déployée par la publication.
L’ensemble de ces principes constituent la « ligne éditoriale », cadre général censé déterminer le rapport du journal au monde, à la réalité dont celui-ci s’estime le rapporteur. La ligne éditoriale fonde et est fondée sur un ensemble de prises de position vis-à-vis des repères socioculturels, idéologiques et politiques du contexte socio-historique. Contexte où s’inscrivent les différentes instances d’élaboration de l’éditorial, en tant que production soumise à une idéologie déterminée. L’éditorial, lieu d’explicitation, en fait voulu comme tel, des options du titre, à travers leur actualisation, sous forme de jugements portés sur l’actualité, se présente comme le discours revendiqué par l’instance « journal » sur l’« événement objet ». L’événement isolé du récit de son procès, celui-ci pris en charge par les articles « informationnels », est prétexte à la production d’un discours qui l’insère dans une grille d’interprétation donnée.
En cela, l’éditorial va assumer deux fonctions, en l’occurrence une fonction d’information et une fonction de cohésion. Au plan de la fonction d’information, l’éditorial apporte des informations en rendant les lecteurs destinataires d’une somme d’éléments relatifs à l’événement, au journal en tant qu’instance énonciative et au contexte dans lequel ils s’inscrivent.
En ce qui concerne l’événement, l’éditorial l’isole de son contexte textuel premier, en l’article informationnel, qui dresse le procès de l’événement dans sa singularité temporelle, spatiale, actionnelle, etc. L’éditorial ne rapporte qu’une contraction de l’événement réduit à un « faire » ou à un « dire ». L’événement n’est plus une suite complète et autonome, mais simple séquence située sur l’axe de l’événementiel. Séquence mise désormais en relation avec une vision du monde, avec un discours idéologique, par les incidences qu’on lui prête sur la réalité conjoncturelle. L’événement est à ce titre réduit, modélisé, standardisé, bref « incarcéré avec tenue rayée et numéro pénitentiaires ». Ainsi nous autres lecteurs aurons à fréquenter les parloirs éditoriaux, pour rendre visite à l’événement dans ses tenants et aboutissants, voilà un moyen bien coercitif d’avoir des explications sur « ce qui arrive ». L’éditorial, c’est même la raison déclarée de son existence, apporte certes des informations sur les motivations qui animent le journal et qui déterminent son rapport à l’information censée être le présent du monde ; mais ces motivations qui se donnent à lire indirectement et de manière implicite, à travers l’approche qu’il fait de la réalité dans la conjoncture de l’événement, n’affirment pas clairement les déterminations premières qui, elles, sont d’ordre idéologique, politique et mercantile... et c’est bien le comble pour un lieu d’explicitation, qui n’est en fait qu’un trompe-l’oeil.
Quant à la fonction de cohésion, elle s’articule autour de trois axes, participant tous du travestissement totalitariste :

  • Le journal lui-même, en assujettissant tous les discours proposés à une perspective centrale unique : la bien nommée ligne éditoriale.

  • La réalité, à travers l’événement, en insérant celui-ci dans un discours « sur » la réalité, en proposant une lecture homogène conforme aux critères socioculturels, idéologiques et économiques préétablis.

  • L’idéologie dominante que l’éditorial contribue à renforcer, en l’actualisant dans un discours d’auto-justification pseudo argumentatif.
  • Et c’est ainsi que notre Cicerone journalistique s’avère n’être que le geôlier de la parole de presse et partant de notre esprit. Gare donc à l’éditorial et à son trousseau de « clefs ».


    11 juin 2008

    Bébé chérubins


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